La Gironde : un département à l’économie fortement orientée vers l’agriculture et le tourisme
L’économie de la Gironde est orientée autour de quatre axes :
-le tourisme : la Gironde est très connue pour ses plages, qu’il s’agisse de celles de Lacanau ou de celles du Bassin d’Arcachon
- la viticulture, avec le vignoble bordelais, créant aussi des emplois dans le tourisme et les services
- la filière bois : la forêt des Landes, une forêt de pins, commence en Gironde
- la filière aéronautique et spatiale
Ces caractéristiques sont à prendre en compte pour estimer l’impact d’une centrale nucléaire sur l’économie locale, qui aura des conséquences différentes sur chaque filière.
La centrale nucléaire du Blayais
La centrale du Blayais est l’une des plus vieilles centrales du parc nucléaire français, ayant été mise en service en 1981. 1200 personnes sont employées sur le site, qui produit suffisamment d’électricité pour couvrir les dépenses énergétiques de l’ensemble de la région Aquitaine. Même si la centrale n’est pas récente, elle n’est pas considérée comme dangereuse par l’Autorité de Sûreté Nucléaire [1] . Actuellement, une partie des quatre réacteurs est en travaux.
La centrale a beau être considérée comme sûre, ce n’est pas pour autant que cette sûreté est parfaite. Lors de la tempête de 1999, des branchages ont en effet coupé le dispositif de refroidissement de l’un des réacteurs. La catastrophe a été évitée, mais le risque est donc réel, et les populations alentours en sont conscientes.
Que se passerait-il si cette centrale explosait ? En se basant sur cet exemple, nous allons nous intéresser aux possibilités de résilience en cas de catastrophe de ce genre.
[1] Wikipedia, article « Centrale nucléaire du Blayais », consulté pour la dernière fois le 19.01.2016