Séminaire en relation avec le département de géographie
Niveau : AA
Semestre : S2, ECTS : 6
Responsable : COMBY Emeline et REGHEZZA Magali
Type d’enseignement : CM
Volume horaire : 21h
Horaire : 5 séances mensuelles le mercredi de 14h à 17h
Lieu : salle de cours du CERES (E045) (entrée par le 24 rue Lhomond)
Format : Séminaire recherche, conférences invitées, discussion
Programme :
25 janvier P. Arnould, Professeur des Universités à l’ENS de Lyon, chercheur à l’UMR 5600 Environnement Ville Société : "Forêts sous pression"
22 février M.-D. Loÿe, Enseignante chercheuse au CERES : "La gestion des déchets, entre science et pouvoirs. L’exemple de la Corse"
22 mars L. Lespez, Professeur des Universités à l’UPEC, chercheur à l’UMR 8591 Laboratoire de Géographie Physique (LGP) de Meudon : "La restauration écologique des cours d’eau entre enjeux environnementaux et sociaux"
26 avril F. Paddeu, Postdoctorante au Labex Dynamite, rattachée au LADYSS (UMR 7533 – Université Paris Diderot) : "Le militantisme environnemental et écologiste dans le Grand Paris : enquête sur les formes d’engagement"
31 mai P. Gautreau, Maître de conférences Université Paris 1 Sorbonne, chercheur à l’UMR PRODIG : "Information environnementale et pouvoirs"
Objectifs pédagogiques :
Géographie critique de l’environnement, géographie physique critique, géomorphologie critique… L’adjectif qualificatif « critique » cohabite de plus en plus avec l’environnement, invitant à questionner les sens donnés à ce terme.
Différents courants scientifiques, comme la political ecology ou des courants plus radicaux, peuvent s’accommoder de sa polysémie voire de son flou, à l’heure où les rapports de pouvoirs, les dominations notamment économiques, les inégalités environnementales ou la justice environnementale semblent des grilles de lecture de l’environnement de plus en plus usitées.
Parfois, le terme de « critique » s’inscrit plutôt dans une réflexivité que dans un engagement, donnant à voir des enjeux méthodologiques ou épistémologiques. Il devient alors l’objet de réflexions sur la place et l’implication du scientifique dans les sociétés et dans les choix politiques ou sur les modalités de construction et de financement des études.
L’environnement est-il alors propice à une approche critique ? Ces travaux sont souvent à l’origine d’hybridations scientifiques, comme les montrent les mots composés tels le « système socio-écologique », le « cycle hydro-social », la « sociogéomorphologie » ou l’ « ethnogéomorphologie ». Ces néologismes témoignent à la fois d’une volonté de créer de la continuité dans des dichotomies, mais aussi d’une difficulté à penser une unité de l’environnement, perdue notamment lors de la construction de différents cloisonnements inter- et intra-disciplinaires.
Objectifs du cours
- développer une approche interdisciplinaire de l’environnement
- appréhender une diversité de thématiques environnementales ancrées dans l’actualité
- mieux comprendre la place des acteurs (notamment scientifiques) dans l’environnement
- politiser et contextualiser l’environnement
Evaluation : Assiduité et compte-rendu de séance