Situées à l’intersection de l’anthropologie environnementale et des STS, les recherches de Germain Meulemans portent sur les implications culturelles, politiques et théoriques des conceptions des sols en tant qu’assemblages vivants et toujours en mouvement, dans un contexte de dégradation mondiale des sols et de persistance des inégalités d’accès à la terre qui rend urgent de les reconnaitre en tant qu’acteurs sociaux et politiques à part entière, plutôt que comme une simple ressource ou une surface aménageable.
Après avoir obtenu son doctorat auprès des universités d’Aberdeen et de Liège en 2017, et des postdoctorats à l’IFRIS et au laboratoire PACTE, Germain a rejoint le Centre Alexandre Koyré (EHESS, CNRS, MNHN). Il mène plusieurs projets de recherche, dont un sur l’érosion du delta du Mississipi dans le cadre du projet IRS Still on the Map ! Les communautés du delta du Mississippi à l’épreuve de la disparition des sols. Depuis 2016, il s’implique aussi dans des projets arts-sciences, puis de sciences citoyennes, autour de la question de la pollution des sols dans les projets d’agriculture urbaine critique.
Au CERES, il coorganise avec Gaëlle Ronsin le séminaire "Biodiversités en mouvement : perspectives sociopolitiques".